Printemps 2025
Tótem 
 
 
Film de Lila Avilés - Mexique, Danemark, France - 1h 35 -avec Naíma Sentíes, Montserrat Marañon, Marisol Gasé 
Sol, une fillette de sept ans, est emportée dans un tourbillon de préparatifs menés tambour battant par ses tantes, pour l’anniversaire de son père Tona. Au fil d’une journée dont le point d’orgue est un événement aussi redouté qu’attendu, Sol comprend peu à peu la gravité de cette célébration. 
Le rythme et la mise en scène au cordeau de la cinéaste finissent de donner au film sa belle fluidité, jamais artificielle, pendant que les ruptures de ton, du rire à une émotion, s’enchaînent de manière organique, faisant de TÓTEM une œuvre profonde et sensible dans laquelle la vie semble vouloir, le temps d’un moment partagé, prendre le dessus sur la mort. Tout en parvenant à éviter l’écueil de la joliesse de tant de films sur l’enfance, ou de la délicatesse surjouée par un réalisme si prisé actuellement. (La Septième Obsession) 
Plans rapprochés, dialogues vivaces, Lila Avilès saisit au plus près l’énergie de cette famille, et les émotions qui travaillent la petite Sol, son cheminement à travers les non-dits, c’est l’histoire même de l’enfance. (Sud Ouest)  


  
Mercredi 19 mars et lundi 24 à 20h30
Motel Destino 
 
 
Film de Karim Aïnouz - Brésil, France, Allemagne - 1h 52 - avec Iago Xavier, Nataly Rocha, Fábio Assunção 
Ceará, côte nord-est du Brésil. 30 degrés toute l’année. Chaque nuit, au Motel Destino, se jouent à l’ombre des regards de dangereux jeux de désir, de pouvoir et de violence. Un soir, l’arrivée du jeune Heraldo vient troubler les règles du motel. 
Aïnouz confirme qu'il est un cinéaste sensoriel, avec ce thriller noir érotique brésilien, à la photo splendide. (Konbini) 
le souvenir du "Facteur sonne toujours deux fois" (1946), de Tay Garnett, entre autres, s’insinue chez le spectateur. Il est, dès lors, loisible de ressentir ce plaisir si particulier qui consiste à voir se dérouler un programme à la fois familier et bizarre, l’étrange délocalisation d’un récit déjà conté, tout autant que le suspense intrinsèque à la situation décrite. (Le Monde) 



Jeudi 20 mars à 20 h 30 et dimanche 23 mars à 17h30
No Nos Moveran
 
  
Film de Pierre Saint Martin Castellanos - Mexique - 1h 40 - avec Luisa Huertas, Rebeca Manríquez, José Alberto Patiño 
Avocate obstinée, Socorro n’a qu’une obsession : retrouver le militaire qui a tué son frère lors du massacre des étudiants de Tlatelolco en 1968, à Mexico. Son désir de justice l’a progressivement éloignée de sa sœur Esperanza et de son fils Jorge. Après des décennies de recherches, la vieille femme semble enfin découvrir une piste qui la met sur la voie d’un mystérieux militaire. Pour parvenir à ses fins, elle va alors élaborer un plan aussi périlleux que grandiloquent avec l’aide de son jeune voisin Siddartha, aussi enjoué qu’imprévisible... 
par Nathalie Chifflet 
Pierre Saint-Martin Castellanos transforme une quête de justice historique en une comédie noire aussi absurde qu’élégante, digne des frères Coen. (Le Dauphiné Libéré) 
No Nos Moverán emprunte joyeusement à tous les genres pour dérouler une intrigue recelant de thématiques abordées avec une grande délicatesse. (Les Inrockuptibles) 


 
Vendredi 21 mars à 18h et samedi 22 mars à 21 h
Mis Hermanos  
 
 
Film de Claudia Huaiquimilla - Chili - 1h 25 - avec Iván Cáceres, Cesar Herrera, Paulina García 
Au Chili, une prison pour mineurs encerclée de montagnes. Angel et son jeune frère Franco purgent leur peine. Malgré cet environnement difficile, ils ont construit un groupe d’amis solide qui leur permet de rêver ensemble de liberté. Tout change avec l’arrivée de Jaim, un adolescent survolté qui va leur offrir la possibilité d’une réelle évasion, mais à quel prix ? 
Attentive à la vulnérabilité sociale et à la violence juvénile, Claudia Huaiquimilia signe une diatribe qui, sous ses dehors hostiles et désespérés, dénote une tendresse inattendue. (Les Fiches du cinéma) 
Touchant, politique, jouant avec une certaine adresse entre l’intérieur et l’extérieur, « Mis hermanos » se démarque du film carcéral, un genre en soi, et de la veine documentaire par ses scènes oniriques – bourrés d’anxiolytiques, les gosses dérivent entre rêve et réalité. (L’Obs) 



Samedi 22 mars à 17h et mardi 25 à 20 h 30
Samedi 22 mars : L'entre deux films

Intervention autour du Cinéma d'Amérique Latine par Florence Coronel - enseignante en Espagnol et en Audiovisuel
 
 
Repas (12 €),
Chili con carne
Cheesecake au citron
Inscription et paiement préalables avant le 13 mars minuit