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3 jours à Quiberon
(mercredi à 20 h 30 et samedi à 18 h)
Film allemand, autrichien, français d’Emily Atef - 1h - avec Marie Bäumer,
Birgit Minichmayr, Charly Hübner
Ambitieux programme que celui du film d'Emily Atef : saisir l'essence
de la star Romy Schneider à partir de trois jours du printemps 1981, passés en
cure à Quiberon. Romy Schneider est Romy Schneider parce qu'elle passe d'un
extrême à l'autre, de la sobriété à l'ivresse, de l'euphorie la plus
superficielle à la tristesse la plus profonde. Le film exacerbe intelligemment
le tragique et la solitude de la star malgré elle. Même la ressemblance de
Marie Bäumer avec Romy Schneider a quelque chose de terriblement mélancolique,
comme si la star était, une ultime fois, rattrapée par sa condition.
(Positif)
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Transit
(jeudi à 20 h 30 et dimanche à 17 h 30)
Film allemand, français de Christian Petzold - 1h 41 - avec Jean-Pierre
Darroussin, Franz Rogowski, Paula Beer
Un geste politique fort... impossible pour le spectateur de se réfugier dans
les décors factices et réconfortants d'un passé muséifié. L'horreur se conjugue
au présent alors que ressurgissent un peu partout les nationalismes. Pour
dresser les portraits de ces fantômes qui hantent notre actualité, Transit
s'est construit dans les rues de Marseille. Débarrassée de ses clichés, la
ville se laisse filmer sans jamais se retrancher derrière son folklore. La
modeste Babel s'offre au cinéaste dans ce qu'elle a de plus solaire et de plus
rude. Sans surenchère ni fausse pudeur. Et c'est l'une des grandes réussites de
cette œuvre brillante et dérangeante. (Positif)
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La Révolution silencieuse
(vendredi à 18 h et lundi à 20 h 30)
Film allemand de Lars Kraume - 1h 51 - avec Leonard Scheicher, Tom Gramenz,
Lena Klenke
Un silence vaut-il mieux qu'un long discours ? Deux toutes petites
minutes de silence en début de cours aux conséquences dantesques.
Un défi à l'autorité porté par une jeunesse tiraillée entre la douleur d'un
passé récent trop lourd à porter et la crainte d'un avenir scindé en deux par
un mur à la fois physique et mental. Après Fritz Bauer, un héros allemand, Lars
Kraume continue d'ausculter l'Allemagne des années 50 avec des lycéens en proie
à l'oppression soviétique. Ô Capitaine ! Entends ce silence à l'écho
assourdissant. (Première)
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Une valse dans les allées
(samedi à 20 h 30 et mardi à 20 h
30)
Film allemand de Thomas
Stuber - 2h 05 - avec Franz Rogowski, Sandra Hüller, Peter Kurth
Les accords du Beau Danube bleu retentissent tandis qu'un charriot
élévateur se meut lentement à travers les allées d'un supermarché situé dans
une région déshéritée de l'ancienne Allemagne de l'Est. Tel une valse, le film
est rigoureusement construit en trois temps, portant le prénom de l'un des
personnages principaux. Chaque temps ménage une excursion hors du microcosme du
supermarché : un appartement dans une barre d'immeubles, une maison
individuelle dans une banlieue pavillonnaire, une ferme isolée et délabrée.
Dans les allées du supermarché, une communauté se forme. Les employés n'ont pas
encore été soumis. (Positif)
NB : On retrouve ici l'acteur Franz Rogowski, qui joue dans Transit
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Concert de musique allemande
Jeudi
11 octobre, à partir de 19 h 30, venez boire une bière en écoutant de
la musique allemande proposée par l'Association Musica do ré
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