Gloria (mercredi 19 février à 20h30, samedi 22 à 21 h, dimanche 23 et lundi 24 à 20h30, mardi 25 à 18h30)Film chilien de Sebastián Lelio - 1h50 – avec
Paulina García, Sergio Hernandez, Marcial Tagle Une femme chilienne mène le bal au dernier festival de Berlin. Son
interprète obtient l'Ours d'argent de la meilleure actrice. C'est le portrait d'une femme libre. A défaut d'être révolutionnaire, Gloria
est très bien écrit et souvent inspiré. Sébastien Lelio montre tout - y compris
le sexe entre quinquas - et ne juge rien, laissant son héroïne trébucher puis
se relever, au gré de ses déceptions amoureuses, de ses embrouilles familiales
ou de voisinage. La fluidité du récit est servie par d'excellents choix
musicaux (noter la très belle interprétation des Eaux de Mars de Tom
Jobim) et une écriture joyeuse, volontiers ironique. De la belle ouvrage !
( Télérama) La pulsion de vie qui anime le long métrage de Sébastien Lelio le rend assez euphorisant. Son cœur est son actrice, Paulina Garcia, de tous les plans, largement à la hauteur de ce personnage extraordinaire dont le générique de fin chante le nom. (Film de culte) |
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El Limpiador (jeudi 20 février à 20h30, dimanche 23 février à 17h30)Film
péruvien d’Adrian Saba - 1h35 - avec
Víctor Prada, Adrián Du Bois, Miguel Iza Albert Camus a un héritier au cinéma : de La Peste, son grand
œuvre, on retrouve chez Adrian Saba la même appréhension étrange du réel, une
mise en doute permanente où le vide instille la tension dramatique. La
musicalité profonde de la mise en scène, soutenue par une partition lunaire,
métallique, irise ce premier film d'une émotion pudique. (Positif) Mystérieux, captivant, poignant et intimiste. Du cinéma d'auteur de très bon
genre. (Cinéma Teaser) Un premier long métrage saisissant, quelque part entre Beckett (pour la répétition du quotidien) et le trip spatial (pour la musique planante). (Télérama)
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Una Noche (vendredi 21 et lundi 24 à 20h30) Film cubain, américain de Lucy Mulloy
- 1h30 - avec Dariel Arrechaga, Anailín de la Rúa de la
Torre, Javier Nuñez Florian Fuir ou croupir ? Animés par la fureur de vivre, trois jeunes Cubains
essaient de résoudre ce dilemme. Un récit brut et touchant.
(Première) La réussite de Una Noche (Prix du jury à Deauville) repose sur une
écriture fine, qui passe l'exil mélodramatique de trois jeunes et beaux Cubains
au crible d'une écriture où priment les sensations du voyage, d'une traversée
périlleuse éprouvée dans leur chair par trois jeunes âmes. (Positif) Ancienne élève du réalisateur Spike Lee qui, séduit par son film, s'est personnellement impliqué dans sa promotion, Lucy Molloy parvient à saisir un visage inédit de La Havane, loin du décor touristique et de ses invariables mythologies. (Le Monde) |
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Rêves d'or Film mexicain, espagnol de Diego
Quemada-Diez - 1h48 - avec Brandon
López, Rodolfo Dominguez, Karen Martínez Un film vivant, authentique, galvanisant, un premier film d'une force et
d'une maitrise exceptionnelles. (La Gazette d’Utopia) Diego Quemada-Diez a d'abord travaillé avec de grands noms du cinéma (Isabel
Coixet, Alejandro Gonzaleez Iñarritu, Fernando Meirelles et Ken Loach dont il
revendique l'influence). Il était à Cannes l'an dernier avec La Jaula de
oro (La Cage dorée rebaptisée Rêves d'or), une odyssée entre le
Guatemala et les Etats-Unis. Un premier long métrage « choc »
présenté dans la sélection Un certain regard. Un récit exemplaire. (Positif) Ce premier long métrage sans concession est sans aucun doute l'un des coups de poing de la saison. (àVoiràLire) |