Casa Grande Film brésilien de Fellipe
Barbosa - 1h 54 - avec Thales Cavalcanti, Marcello
Novaes, Suzana Pires Cette grande maison est
habitée par une petite famille très riche
dans un quartier chic de Rio de Janeiro. Soutenu et primé par le
principal
festival américain de cinéma indépendant, Sundance, ce premier
long-métrage du
brésilien Fellipe Barbosa livre, sous l'angle d'un psychodrame
familial, une
remarquable critique des tensions sociales et raciales qui minent la
société
brésilienne derrière l'image colorée d'un métissage idyllique. Très personnel, son film n'en est que
plus pertinent, à la fois sensible sur
des sujets brulants sans être manichéen, élégamment filmé et solidement
construit du point de vue dramatique. (Le Canard enchaîné) mercredi
2, vendredi 4 à 20h30 et dimanche 6 à 17 h |
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El Clan Film argentin, espagnol
de Pablo Trapero - 1h 48 - avec Guillermo Francella,
Peter Lanzani, Lili Popovich Filmé avec une extraordinaire énergie,
parfois très drôle, El Clan
témoigne de l'extraordinaire foisonnement du cinéma argentin
actuel. (Le
Monde) El Clan a reçu le Lion d'argent
à la dernière Mostra de Venise.
C'est le meilleur long-métrage de Pablo Trapero ont tranché les
critiques (The
Daily Telegraph, El Pais) qui l'ont comparé à un... Scorsese. Lumière
2015 au
Grand Lyon Film Festival jeudi 3,
dimanche 6 et mardi 8 à 20h30
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Ixcanul, volcan Film
guatémaltèque, français de Jayro Bustamante - 1h 31 - avec María
Mercedes Croy, Maria Telon, Manuel Antún Ixcanul intrigue : il est assez rare de
s'immerger dans un
film réalisé et (co)produit au Guatemala. Reste que si le jury de la
Berlinale
2015 lui a attribué un Ours d'argent, c'est d'abord et avant tout pour
ses
qualités cinématographiques. (Positif) Ixcanul, comme l'était Dersou Ouzala,
s'inscrit dans une
tradition chamanique du cinéma, de celle qui tente d'imprimer sur
pellicule
l'invisible, qui saisit au détour d'un plan, l'expression de forces qui
nous
dépassent. En un unique plan d'introduction d'une puissance rare,
beaucoup de
choses sont énoncées avec une simplicité désarmante qui dissimule une
étonnante
maitrise. Jayro Bustamante semble déjà avoir compris l'essentiel de ce
qu'est
le cinéma et fait des choix très personnels. (Benjamin Cocquenet,
Culturopoing) |
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Chala,
une enfance cubaine Film cubain d'Ernesto Daranas -
1h 48 - avec Armando Valdes Freire, Yuliet
Cruz, Alina Rodriguez avant-première (sortie
nationale le 23 mars) Conducta (titre original) ce
sont de superbes histoires d'amour qui
s'additionnent. Il y a celle de Chala pour sa mère, pour Carmela sa
vieille
institutrice, pour Yeni, la petite fille sage. Ensuite, celle de
Carmela pour
les enfants qui lui sont confiés. Il y a enfin l'amour qu'exprime le
réalisateur pour son pays ou plutôt pour les gens qui habitent son
pays. Tout
cela donne un film paradoxalement et incroyablement optimiste au regard
de la
misère humaine et de la rigidité sociale qu'il met en scène car le film
exprime
une chaleur humaine qui semble capable de tout emporter avec elle.
(Trigon-film,
Genève) samedi 5
à 20h30 |
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