Inédit en présence du réalisateur samedi à 18 h 00
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Il Tuttofare (samedi 24 novembre à 18
h, dimanche 26 à 20 h 30) Film italien de Valerio Attanasio – 1h36 - avec Sergio Castellitto, Guglielmo Poggi, Elena Sofia Ricci, Clara Alonso, Tonino Taiuti, Domenico Centamore- Inédit Antonio est un jeune avocat stagiaire qui rêve de rejoindre le prestigieux cabinet de son mentor : Salvatore « Toti » Bellastella, prince du barreau, mais aussi véritable tyran exploiteur ! Une fois obtenu son certificat d'aptitude à la profession d'avocat, il se voit proposer de devenir associé du cabinet, mais il reste une condition : épouser Isabel, la maitresse de Toti, une Argentine qui a besoin de la nationalité italienne. Ruban d'argent du meilleur nouveau réalisateur |
Avant première samedi à 21 h 00 |
Euforia (samedi 24 novembre
à 21 h) Film italien de Valeria Golino - 1h 55 - avec
Riccardo Scamarcio, Valerio Mastandrea, Isabella Ferrari – Avant Première Matteo est un jeune entrepreneur, brillant,
audacieux et dynamique. Son frère Ettore est professeur de collège et vit
encore dans la petite ville de province où ils sont nés. C’est un homme
prudent, intègre qui, pour éviter tout faux pas, ne s’est jamais lancé et a
préféré rester dans l’ombre. Deux personnes, donc, en apparence bien loin l’une
de l’autre. La vie les oblige cependant à se rapprocher, et une situation
difficile amène les deux frères à se connaitre et à se découvrir, dans un
tourbillon de fragilité et d’euphorie. La confirmation du talent extraordinaire de la réalisatrice Golino qui raconte de manière unique l’univers masculin avec sa fragilité et ses élans. |
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Les Camarades (mercredi 21 novembre à 20 h 30 et dimanche 25 novembre à 17
h 30) Film italien, français de Mario Monicelli - 2h 10 - avec Marcello Mastroianni, Renato Salvatori, Bernard Blier - 1963 Aussi loin du lyrisme de La Grève (Eisenstein) que de l’analyse intimiste de Pelle viva (Giuseppe Fina), Monicelli a choisi d’appliquer l’austère méthode néoréaliste à un fait historique chargé de signification : une grève dans les usines textiles de Turin à la fin du siècle dernier. Comme Visconti avec Le Guépard dans un domaine parallèle, il se propose d’analyser une période charnière de l’évolution sociale, rendant hommage aux premiers mouvements ouvriers et à ces intellectuels socialistes, infatigables semeurs de révolte, sans lesquels les conquêtes syndicales auraient eu un caractère assez différent. Ce recul dans le temps n’est donc pas une démission et, par la distance prise vis-à-vis du sujet, permet au spectateur de porter un jugement lucide et circonstancié. Pour brosser en deux heures une fresque aussi complète que possible du monde ouvrier à la fin du 19e siècle, Monicelli juxtapose une multitude de scènes, de détails révélateurs, comme la glace qu’il faut briser le matin pour faire sa toilette. Cette construction morcelée évoque celle de La Grande Guerre, mais aucune notation comique ne vient cette fois égayer le tableau. (René Prédal in Jeune Cinéma n° 13, mars 1966) |
Silvio et les autres (mercredi 21 novembre à 17 h 30, lundi 26 novembre et mardi 27 novembre à 20 h 30) Film italien, français de Paolo Sorrentino - 2h 38 - avec Toni Servillo, Elena Sofia Ricci, Riccardo Scamarcio Sergio Morra, un jeune homme ambitieux fasciné par Berlusconi, tente par tous les moyens de s’en approcher. Pendant ce temps, Silvio Berlusconi vient d’avoir 70 ans et cherche à revenir au pouvoir. Entre les scandales et les controverses, il tente de reconquérir l’amour de sa femme et de son peuple. Le nouveau et très attendu film de Paolo Sorrentino. Une fresque grotesque de l’Italie berlusconienne avec un Toni Servillo irrésistible. |
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Frères de sang (jeudi
22 novembre, vendredi 23 novembre et dimanche 25novembre à 20
h 30, samedi 24 novembre à 15 h, et mardi 28 novembre à 20 h) Film italien de Damiano et
Fabio D'Innocenzo - 1h 35 - avec Andrea Carpenzano, Matteo Olivetti, Milena
Mancini Mirko et Manolo sont deux jeunes amis de la banlieue
de Rome. De bons gars, jusqu’au moment où, lors d’une virée nocturne en
voiture, ils percutent un homme et décident de s’enfuir. La tragédie se
transforme en un apparent coup de chance : l’homme qu’ils ont tué était un
repenti d’un clan criminel local et en l’abattant, les deux garçons ont gagné
un rôle, le respect et l’argent qu’ils n’ont jamais eu. Un billet pour l’enfer
qu’ils échangent contre un laissez-passer au paradis. Un récit initiatique haletant et un excellent casting pour ce premier film fulgurant qui a captivé le Festival de Berlin. Pric du public à Annecy |
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Heureux comme Lazzaro (mercredi
21 novembre à 15 h, vendredi 23 novembre à 17 h 30, samedi 24 novembre à 21
h, dimanche 25 novembre à 20 h 30, et mardi 28 novembre à 18 h) Film italien, français,
suisse, allemand d’Alice Rohrwacher - 2h 07 - avec Adriano Tardiolo, Alba
Rohrwacher, Agnese Graziani Lazzaro, un jeune paysan d’une bonté
exceptionnelle vit à l’Inviolata, un hameau resté à l’écart du monde sur lequel
règne la marquise Alfonsina de Luna. La vie des paysans est inchangée depuis
toujours, ils sont exploités, et à leur tour, ils abusent de la bonté de
Lazzaro. Un été, il se lie d’amitié avec Tancredi, le fils de la marquise. Une
amitié si précieuse qu’elle lui fera traverser le temps et mènera Lazzaro au
monde moderne. Le scandale de la bonté. Confirmation de Rohrwacher comme auteure majeure du cinéma européen et mondial. Prix du scénario au dernier Festival de Cannes. |