Printemps 2015
Le Garçon et le monde
 
Film d’animation brésilien d’Alê Abreu - 1h19 
Grand Prix du long métrage et Prix du public à Annecy. 
Film pour adultes et enfants à partir de 8 ans 
 
(mercredi 25 février à 16h - dimanche 1er mars à 11h et à 15h) 
 
Petit miracle : ce film d'animation venu du Brésil est un pur moment de grâce, de temps suspendu. Un bonheur total. Le cinéaste choisit de dessiner « comme un enfant », en mélangeant toutes les techniques possibles : pastels à l'huile, crayons de couleurs, feutres hydrographiques et même stylos à bille, ainsi que tous les types de peintures et de collages. Chaque dessin est un étonnement. Un émerveillement. (Télérama) 
Cette fable politique et écologique est un chef d'œuvre du cinéma d'animation. Ce film est une merveille, tant par son graphisme magnifique et son univers sonore que par la poésie et l'émotion qu'il génère. (La Gazette d'Utopia)
 
 
Tuer un homme
 
Film chilien d’Alejandro Fernández Almendras - 1h24 – avec Daniel Candia, Alejandra Yáñez, Daniel Antivilo 
 
(jeudi 26 février et dimanche 1er mars à 20h30) 
 
Le titre désamorce la surprise du meurtre [mais] « Pas si facile de tuer un homme » (Hitchcock, Le Rideau déchiré)... remarquable sensation de réel... mélange d'expressionnisme et d'hyperréalisme... réalisation précise, tendue, d'une impressionnante et dérangeante efficacité. (Positif) 
 
On est loin du sensationnalisme de certains films de vengeance à l'américaine. (Télérama) 
 
Ce film est la tragédie d'un homme qui se voit devenir un autre malgré lui. Tuer un homme : si facile à dire et si difficile à faire. Une talentueuse démonstration par Alejandro Fernandez Almendras dans son dernier film, Grand Prix du jury au Sundance Film Festival 2014. L'oeuvre d'Almendras dépasse les cadres du thriller pour s'affirmer comme un voyage tortueux au cœur de la conscience humaine. (àVoiràLire) 
Almendras signe un film couleur désespoir. Sombre et beau, comme le cauchemar éveillé de la sentinelle. (Le Canard enchainé)
Les nouveaux Sauvages
 
Film argentin, espagnol de Damián Szifron - 2h2 – avec Ricardo Darín, Oscar Martinez, Leonardo Sbaraglia 
 
(vendredi 27 février et lundi 2 mars à 20h30) 
 
 
Avec humilité, Szifron réinvente un panorama de références impures, partagées avec ses coproducteurs, les frères Almodovar, et délivre un film-spectacle rempli de numéros sanguinolents, admirables et surtout très amusants. (Libération) 
 
Méchant, décapant, hilarant. Un scénario original, cathartique et jouissif. (Le JDD) 
 
On en sort secoué et content, très content, de ces règlements de compte dont d'ordinaire on se prive pour pouvoir continuer dans la vie dite normale. Les six sketchs sauvages que nous propose le cinéaste argentin sont de ces œuvres toniques par leur violence même, parce qu'il a le propos et l'esthétique de la truculence et donc l'éclat, le fort éclat du rire. (Positif) 
 
La colère va jusqu'à la barbarie, voire la destruction. Et c'est aussi drôle que terrifiant. (Elle) 
Aussi troublant que jubilatoire, ce film décortique les mécanismes de la vengeance jusqu'à l'absurde. ( àVoiràLire)
Felicidad
Film argentin, brésilien de Daniel Burman - 1h32 – avec Guillermo Francella, Fabián Arenillas, Inés Estévez 
 
(samedi 28 février à 17h30 et mardi 3 mars à 20h30) 
 
Le Mystère du bonheur (titre original), Daniel Burman s'en approche, mais comme de quelque chose de délicat, qui peut faire souffrir. Et qu'il vaut mieux ne pas trop sonder. Un ton léger et plaisant pour évoquer la comédie de l'amour. (Télérama) 
 
Une plaisante fable satirique sur l'usure de l'amitié et de l'amour. La première heure du film procure un plaisir purement rythmique, le dialogue crépitant est soutenu par une bande-son qui mêle une partition allègre à des chansons rétro. Quand le film épuise ses ressorts comiques, le versant sentimental de l'histoire prend le dessus de façon plus convenue, mais le charme des interprètes continue d'opérer. (Positif) 
A côté de la transparence de la mise en scène, de la lisibilité de la trame narrative et de la séduisante aisance des acteurs, cela chiffonne. Et fait de Burman ce cinéaste à la fois limpide et retors qu'on apprécie tant et tant. (Le Monde)
Gente de bién

Film colombien, français de Franco Lolli (II) - 1h26 – avec Brayan Santamaria, Alejandra Borrejo, Carlos Fernando Perez 
Avant-première (sortie nationale le 18 mars) 
 
(samedi 28 févier à 21h) 
 
L'enfer est pavé de bonnes intentions : c'est ce que va apprendre à ses dépens une mère de famille bourgeoise en voulant prendre sous son aile un enfant pauvre qu'elle accueille avec son père menuisier et son petit chien pendant les vacances d'été. Sur cette trame ténue voire simpliste, le Colombien Franco Lolli fait le portrait en demi-teintes d'un jeune garçon en manque de repères, et de deux adultes qui échouent à le comprendre. La satire du déterminisme social s'efface alors derrière une chronique délicate qui déjoue les pièges du pathos. La mise en scène épouse cette simplicité, captant un regard, guettant un geste, enregistrant une réaction : l'émotion nait du non-dit, l'environnement est filmé avec une précision documentaire, et les trois acteurs sont dirigés avec une discrète expertise. (Positif) 
Le premier film de Franco Lolli détrompe les sentiments les plus blasés sur la vague néoréaliste sud-américaine et vient cueillir le spectateur par l'exactitude émouvante des détails de chaque situation. (Libération)
Samedi 28 février entre les deux films 
Présentation des films par Alain Liatard, ancien directeur du ZOLA et créateur des Reflets du Cinéma ibérique et latino-américain de Villeurbanne 
Buffet (5 €,) inscription avant le 24 février minuit