Une femme fantastique
Film chilien, allemand, espagnol, américain de Sebastián Lelio - 1h 44 - avec Daniela Vega, Francisco Reyes, Luis Gnecco
Avec Gloria,on l'avait déjà pressenti. Aujourd'hui avec Une Femme fantastique, on en est sûr. Le réalisateur chilien Sebastián Lelio est un grand portraitiste. Il livre un véritable bijou cinématographique, empreint d'intelligence et d'humanité. (àVoiràLire)
Un beau film, dur, intransigeant et sensuel. (Le Monde)
Le nouvel Almodovar est chilien. (Le Parisien)
Une femme fantastique est à l'image de son héroïne : transgenre, naviguant avec brio de la chronique sociale au thriller en passant par le film de fantômes et la comédie musicale. (Positif)
Et cette dignité d'un corps, d'une démarche, ses silences, son calme, sont ce qui, avec une bande-son sublime et mystérieuse, font d'Une femme fantastique un film fascinant, qui laisse le spectateur parfois hypnotisé. (Les Inrocks)
jeudi à 20h30 et dimanche à 17h30
El Presidente
Film argentin, espagnol, français de Santiago Mitre - 1h 54 - avec Ricardo Darín, Dolores Fonzi, Erica Rivas
Un thriller politique efficace et rythmé, qui cultive une étrangeté aux limites du fantastique. (Le Dauphiné Libéré)
Mise en scène audacieuse et insolite autorisant plusieurs niveaux, politiques et psychanalytiques, de lecture. (La 7è Obsession)
Santiago Mitre pratique avec virtuosité l'alternance des espaces publics et intimes. (L'Humanité)
Le cinéaste argentin signe un thriller psycho-politique très bien maitrisé. (Le Figaro)
Dans le rôle de ce président pris entre vive lumière andine et zones d'ombre intimes, l'acteur argentin Ricardo Darin excelle. Face,notamment, au Chilien Alfredo Castro en psychiatre énigmatique. (Le Canard enchaîné)
samedi à 17h et mardi à 20h30
Patagonia, el inverno
Film argentin, français d’Emiliano Torres - 1h 35 - avec Alejandro Sieveking, Cristian Salguero, Adrián Fondari
Ça se passe au bout du monde. Entre un ciel infini et un horizon sans limite, un drame secret se noue. C'est beau à regarder, le rythme est posé. (L'Obs)
Une grande évasion, magnifiée par une photographiée somptueuse révélant la toute-puissance de l'ultime maitre du jeu: la nature. (Le JDD)
Faire magnifique pour dire la sévérité du monde, celui des hommes, celui de la nature. C'est le pari audacieux d'Emiliano Torres, pourtant convaincant pour son premier long métrage. (Culturebox)
Indubitablement, la Patagonie est une terre de cinéma. Emiliano Torres a succombé à son tour au charme rustique de ces grands espaces en permettant notamment à son chef opérateur (Ramiro Civita) de recevoir le Prix du jury de la meilleure photographie au festival de San Sebastiàn. Le film vaut en outre pour son rapport au réel, celui des travailleurs précaires, ces tondeurs de laine sans droits ni espoir. (Positif)
samedi et lundi à 20h30
Rara
Film chilien, argentin de Pepa San Martín - 1h 26 - avec Mariana Loyola, Agustina Muñoz, Julia Lübbert
Au Chili, une juge a perdu la garde de ses filles à cause de son homosexualité. Forte de témoignages de parents séparés, la cinéaste a opté pour la fiction pour évoquer ce sujet. (Le Figaroscope)
Rara (Bizarre) échappe à la démonstration militante par son propos nuancé. (Libération)
Modeste, sensible, attachant: pas mal pour un premier film ! (Positif)
Sur un sujet délicat, un film d'une justesse parfaite, qui évite le piège du film à thèse tout en sensibilisant aux questions qu'il soulève. (Le Dauphiné Libéré)
Samedi et lundi à 20h30
Samedi 3 mars entre les deux films
Présentation des films par Benjamin Cocquenet :
Buffet (8 €,) inscription avant le 28 février minuit