Vierge sous serment
(mercredi 25 novembre, vendredi 27 novembre, lundi 30 novembre à 20 h 30)
Film italien, albanais de Laura Bispuri - 1h27 – avec Alba Rohrwacher, Flonja Kodheli, Lars Eidinger
Hana a grandi dans un petit village reculé d’Albanie où le sort des femmes n’est guère enviable. Pour ne pas vivre sous tutelle masculine, elle choisit de se plier à une tradition ancestrale : elle fait le serment de rester vierge à jamais et de vivre comme un homme. Vierge sous serment suit la trajectoire d'une femme vers sa liberté, par-delà les écrasantes montagnes albanaises et jusqu'en Italie.
Vergine giuirata est l'histoire d'une femme, d'une rebelle prête à braver les hommes, à prendre instinctivement l'initiative de son rapport aux autres. Et là encore, il faut s'émerveiller sur le jeu tout en nuances et en non-dits d'Alba Rohrwacher. (Positif)
Une exploration sobre et tout en délicatesse de l'identité sexuelle. (StudioCinéLive)
Alba Rohrwacher formidable. (Télérama)
Rien ne vaut le visage de l'actrice Alba Rohrwacher, grave et solaire, qui se transforme au fil du récit. Beau film, grande comédienne. (L'Obs)
Banana
(jeudi 26 novembre à 20 h30, dimanche 29 novembre à 17 h 30)
Film italien d’Andrea Jublin - 1h22 – avec Marco Todisco, Beatrice Modica, Camilla Filippi, Gianfelice Imparato
Inédit
Banana est un gamin convaincu que dans la vie il faut à tout prix rechercher le bonheur au moins dans un domaine. C'est pourquoi il s'emploie à conquérir l'amour de l'une de ses camarades de classe qu'il souhaite garder avec lui l'année suivante. La seule façon d'y parvenir, c'est de l'aider à la sauver du redoublement. Par ailleurs, un principe du football brésilien, dont Banana est un fervent adepte, dit qu'il faut attaquer avec détermination mais également avec le cœur sur la main.
Prix Art Cinema Award de la Confédération Internationale des Cinémas d’Art et d’Essai au 33ème festival Cinéma Italien d’Annecy (23-29 septembre 2015)
Justification du jury:
Une histoire simple racontée avec finesse qui transmet des valeurs positives et une énergie vitale qui par le biais du regard d’un jeune rend meilleur l’univers des adultes. Avec ce prix CICAE, nous souhaitons que l’enthousiasme du jeune protagoniste atteigne le cœur de tous les spectateurs.
Zoran, il mio nepote scemo
(samedi 29 novembre à 17 h 30 et dimanche 29 novembre à 20 h 30)
Film italien, slovène de Giuseppe Battiston - 1h52 – avec Giuseppe Battiston, Teco Celio, Rok Presnikar, Marjuta Slamič, Roberto Citran, Riccardo Maranzana, Jan Cvitokovic, Ariella Reggio
Inédit
Paolo, quarante ans, inconséquent et voué au plaisir du bon vin, vit dans un petit village près de Gorizia. Il passe ses journées à l'auberge du coin et s'obstine à suivre partout son ex-femme. Un jour, un visiteur inattendu fait irruption : il s'agit de son neveu Zoran, un étrange garçon de seize ans qui a grandi dans les montagnes slovènes. Paolo, qui doit s'occuper de lui, lui découvre vite un talent étonnant : le jeune homme est un surdoué des fléchettes. Ce don est pour Paolo l'occasion de prendre sa revanche contre le monde, mais ce serait trop facile...
Une comédie à fort degré d’alcool, plantée dans un brouillard qui fait se confondre le Frioul et la Slovénie, la Slovénie et le Frioul. Un irrésistible duo qui met face à face l’égoïsme brutal d’un oncle joué par Giuseppe Battiston et la désarmante douceur d’un neveu étrange incarné par le jeune premier Rok Prasnikar. L’histoire d’une collision entre un quarantenaire à la dérive entre alcoolisme et misanthropie consommée et un adolescent à lunettes timide à mourir. C’est finalement une affaire de fléchettes qui va bouleverser la destinée de la rencontre entre l’oncle Paolo Bressan et le neveu orphelin Zoran Spazapan….Une grâce ironique et raffinée, un film qui ne ressemble à nul autre, autant de mélancolie que d’humour le tout ayant fait emporter à Matteo Oleotto la mention du meilleur film du prix du public au festival de Venise. (Lucciola vagabonda)
Mia Madre
(samedi 28 novembre et mardi 2 décembre à 20 h 30)
Film italien, français de Nanni Moretti - 1h47 – avec Margherita Buy, John Turturro, Giulia Lazzarini
Avant première
Margherita est une réalisatrice en plein tournage d’un film dont le rôle principal est tenu par un célèbre acteur américain. À ses questionnements d’artiste engagée, se mêlent des angoisses d’ordre privé : sa mère est à l’hôpital, sa fille en pleine crise d’adolescence. Et son frère, quant à lui, se montre comme toujours irréprochable… Margherita parviendra-t-elle à se sentir à la hauteur, dans son travail comme dans sa famille ?
Encensé par une critique unanime à Cannes, curieusement boudé par le jury des frères Coen, Mia madre est l'un des plus beaux longs métrages du cinéaste italien. Simple, sensible et chaleureux. (Positif)
Mia madre est l'un des plus beaux films de Nanni Moretti, une oeuvre touchant à des choses essentielles, et si gracieuse dans sa manière de tout lier et de tout emporter, mélancolie et vitalité, tristesse et amour, comique et tragique, misanthropie et humanisme. C'est du grand Moretti, du très bon Nanni, petit garnement anxieux qui se cache dans l'ombre du grand réalisateur. (La Gazette d'Utopia)
Samedi 28 novembre,
Entre les deux films : buffet italien (5 €)
Avec la participation du Comité de Jumelage de Villefontaine