Octobre 2017
Une jeunesse allemande
(mardi 3 octobre à 20 h 30) 
 
Film français de Jean-Gabriel Périot - 1h 33 – 
 
Jean-Gabriel Périot revient sur le parcours et la radicalisation progressive des membres de la Fraction Armée Rouge et rend avec brio cette époque à la fois lointaine et éminemment proche. (Les Fiches du Cinéma) 
 
Courageux, ambitieux, rigoureux, Jean-Gabriel Périot aborde de manière frontale la question de la violence politique. (Culturopoing) 
 
A voir absolument. (Marianne) 
 
Le film de Périot est absolument passionnant. On assiste au dévoiement d'un combat, à la perversion des valeurs. (L'Obs) 
 
Une Jeunesse allemande réussit l'oxymore du « brulot raisonné », éruptif et méthodique, rendant palpable la fièvre d'une époque, tout en construisant la place d'où l'observer avec un recul actif. (Les Cahiers du Cinéma) 
 
NB: J.G.Périot est le réalisateur de Lumières d'été, programmé récemment. Une Jeunesse allemande sera programmé une seule fois, mardi 3 octobre, jour de la Fête Nationale allemande et inaugurera la semaine de films allemands du 4 au 10 octobre. 
 
On partagera quelques bières à l'issue du film.
Fritz Bauer, un héros allemand
 
(samedi à 21 h et lundi à 20 h 30) 
 
Film allemand de Lars Kraume - 1h 46 - avec Burghart Klaußner, Ronald Zehrfeld, Lilith Stangenberg 
 
Un récit-enquête mené comme un polar de série B, naviguant entre ombre et lumière. Légèrement trouble, constamment efficace. Filmé et photographié aves soin. Du cinéma utile, comme on aimerait en voir plus souvent. (La Voix du Nord) 
 
Le film retrace cette traque avec précision, mais aussi avec un art affirmé du récit qui montre la personnalité complexe de ce « héros allemand », tout en redonnant vie à une époque qu'on dirait sortie d'un roman de John le Carré. (Le Dauphiné Libéré) 
 
Le dernier bon film venu d'Outre-Rhin a pour titre Fritz Bauer, un héros allemand… le spectateur suit tout ce cheminement avec grand intérêt. (Le Point avril 2016)
 
Guerrière
(samedi à 17 h et mardi à 20 h 30) 
 
Film allemand de David Wnendt - 1h 40 - avec Alina Levshin, Jella Haase, Gerdy Zint 
 
Daniel Wnendt, dont c'est le premier film, tape dur et juste. Le film a une force peu commune, et le sujet est passionnant. C'est de la fiction, certes, mais proche de la réalité : le ventre est encore fécond... (TéléCinéObs) 
 
Résistant à la tentation de l'enjolivement et de l'artifice, Daniel Wnendt privilégie les situations réalistes. Crâne rasé et mèches de cheveux qui coulent le long de son visage buté, Marisa est un concentré de brutalité mais aussi de fragilité. (Le Monde) 
 
Ce premier long métrage allemand traite courageusement et frontalement d'un sujet déplaisant. (Les Fiches du Cinéma) 
 
Multi-primé en Allemagne, le film termine sur [une scène] faisant écho à la Barbara de Petzold. (Positif) 
 
L'intention est louable et l'actrice principale très convaincante. (Première)
Samedi 7, entre les deux films 
Intervention d’Astrid Mammen et débat après le film autour des mouvements néo-nazis (assez présents à Wolfen) 
 
Repas allemand (PAF 8 €)
Paula 
(jeudi à 20 h 30 et dimanche à 17 h 30) 
 
Film allemand, français de Christian Schwochow - 2h 03 - avec Carla Juri, Albrecht Abraham Schuch, Roxane Duran 
 
Le portrait joyeux et bien croqué d'une amoureuse libre et d'une artiste surdouée. (Femme actuelle) 
 
Il faut aller voir ce très beau film d'un réalisateur qui se passionne pour les destins singuliers et féminins. Lumière magnifique, classicisme envoutant, sublime Carla Juri dans le rôle de cette pétroleuse hors-normes... On en sort aussi envouté qu'épaté. (Le Parisien) 
 
L'intensité et l'unité dramatique sont la règle d'or d'une entreprise brillamment réussie. Le film, magnifique, est une ode à la femme libre, espiègle, fragile et forte à la fois car déterminée et convaincue que sa main, son geste, doivent se fier au lumineux cheminement de son regard qui la guide vers la toile sans avoir peur ni honte malgré les critiques acerbes. (àVoiràLire)