Du 6 au 12 avril
Le bon Grain et l'ivraie 
Film français de Manuela Fresil - 1h 34 - 
En petite bande joyeuse, ils dansent, rient, font des batailles de boules de neige, mais où dormiront-ils cette nuit ? Dans un hall de gare ? Dans un centre d’hébergement ? En France, aucun enfant ne devrait se poser ces questions. 
 
En présence de la réalisatrice le 24 octobre à 17 h 30

Vendredi 5 avril
Tu nourriras le monde

 
Film de Floris Schruijer, Nathan Pirard – France - 1h 29 
Désertification des campagnes, disparition des agriculteurs et de la biodiversité, agrandissement à outrance des exploitations : mais pourquoi ? A travers leur documentaire « Tu nourriras le monde », deux jeunes agronomes se sont rendus au cœur d’une région emblématique de l’agriculture céréalière industrielle française : la Champagne crayeuse. Leur objectif : rencontrer les céréaliers champenois et comprendre l’origine des freins à la transition agro-écologique.  
En donnant la parole à une diversité d’agriculteurs, le documentaire retrace l’histoire de cette région, et l’évolution de son agriculture (sous un prisme agronomique mais aussi économique et politique). Il s’agit d’un documentaire à vocation pédagogique, dont le but est de permettre à chacun de prendre du recul sur notre système agricole et les défis auxquels il fait face. (Cinémas Utopia) 
Film suivi d'un débat 

Semaine du 13 avril
Primadonna 

  
Film de Marta Savina - Italie, France - 1h 40 - avec Claudia Gusmano, Fabrizio Ferracane, Francesco Colella 
Sicile, 1965. Lia a grandi dans un village rural. Elle est belle, têtue et sait ce qu'elle veut. Lorenzo, fils d'un patron local, tente de la séduire. Lorsqu'elle le rejette, fou de rage, il décide de la prendre de force. Au lieu d'accepter un mariage forcé, Lia le traîne au tribunal. Cet acte va pulvériser les habitudes sociales de son époque et va ouvrir la voie au combat pour les droits des femmes. 
Dans une Sicile rétrograde, au cœur des années 1960, un récit d’émancipation universel à la mise en scène moderne. (Télérama) 
Sur un scénario épousant la solidité démonstratrice d’une fiction pour « les Dossiers de l’écran », la cinéaste cisèle le portrait d’une jeune fille, à peine sortie de l’adolescence, en lutte contre les hostilités sociétales et religieuses. Et fait le procès d’une époque, en écho au sort des femmes dans l’Italie contemporaine. Un rien scolaire mais salutaire. (L'Obs) 


Semaine du 17 avril
Sans jamais nous connaître
 
Film d’Andrew Haigh - Grande-Bretagne, U.S.A. - 1h 45 - avec Andrew Scott, Paul Mescal, Jamie Bell 
A Londres, Adam vit dans une tour où la plupart des appartements sont inoccupés. Une nuit, la monotonie de son quotidien est interrompue par sa rencontre avec un mystérieux voisin, Harry. Alors que les deux hommes se rapprochent, Adam est assailli par des souvenirs de son passé et retourne dans la ville de banlieue où il a grandi. Arrivé devant sa maison d'enfance, il découvre que ses parents occupent les lieux, et semblent avoir le même âge que le jour de leur mort, il y a plus de 30 ans. 
N'oubliez pas vos mouchoirs avant d'aller découvrir cet objet cinématographique non identifié et terriblement original qui vous embarque dans un bouleversant voyage intérieur. (Le Journal du Dimanche) 
Le metteur en scène Andrew Haigh filme les miracles − Adam retrouve ses parents comme ils étaient quand il avait 11 ans − et la passion amoureuse en passant de la chaleur à la brûlure, sans jamais rien perdre de sa délicatesse. En premier violon d’un irréprochable quatuor d’acteurs, Andrew Scott est bouleversant. (Le Monde) 


Semaine du 17 avril
Les carnets de Siegfried   
Film de Terence Davies - Grande-Bretagne - 2h 18 - avec Jack Lowden, Simon Russell Beale, Thom Ashley 
En 1914, le jeune Siegfried Sassoon, poète en devenir, est enrôlé dans l’armée britannique. De retour du front, révolté par ce qu’il a vu, il devient objecteur de conscience. Ses pamphlets pacifistes lui valent une mise au ban par sa hiérarchie, mais aussi une forme de reconnaissance artistique, lui ouvrant les portes d’une nouvelle vie mondaine. Mais dans cette société du paraître, Siegfried se perd, tiraillé entre les diktats de la conformité et ses désirs de liberté. 
On aurait pu craindre que cette évocation d’un poète anglais et de sa vie intime dans les cercles mondains de l’entre-deux-guerres ne concerne pas beaucoup le public français. Il n’en est rien car Davies stylise la peinture réussie d’un milieu pour atteindre l’essence de son personnage : sentiment de révolte envers les monstruosités à grande échelle commises au nom d’idéaux discutables, insatisfaction dans les relations humaines. Pourtant Sassoon écrit la plus belle poésie qui soit, et le film est sublime. D’où le paradoxe d’un titre original lumineux, Benediction, pour une œuvre souvent sombre et qui pourrait paraître pessimiste. (Cinémas Utopia) 

Semaine du 24 avril
The Sweet East 

 Film de Sean Price Williams – USA - 1h 44 - avec Talia Ryder, Simon Rex, Earl Cave 
The Sweet East a obtenu le Prix du Jury et le Prix de la Révélation au Festival de Deauville 2023. 
Lillian, jeune lycéenne, fugue durant un voyage scolaire. Au fil de ses rencontres, elle découvre un monde insoupçonné. Les fractures mentales, sociales et politiques des États-Unis, filmées comme un conte de fée ou une variation d’Alice au pays des merveilles.
 
Avec son côté absurde et empli d’humour noir, "The Sweet East" compose en filigrane du voyage une symphonie de l’adolescence, entre quête identitaire, désir de provocation et d’émancipation, et jeux de rôles. (Culturopoing.com) 
En creux, le voyage de Lillian dessine le portrait d’un pays complètement paumé, traversé de mouvements aberrants et de communautés auxquelles il ne reste qu’une toute dernière expérience à vivre : celle de la radicalité politique qui tourne à vide et n’a plus prise sur le monde. (Le Monde) 







Semaine du 24 avril
La Jeune fille et les paysans


Film de DK Welchman, Hugh Welchman - Pologne, Serbie, Lituanie - 1h 54 - avec Kamila Urzedowska, Nadia Tereszkiewicz, Robert Gulaczyk 
Par les réalisateurs de La Passion Van Gogh, La Jeune fille et les paysans est une œuvre cinématographique unique, adaptée du Prix Nobel de littérature Les Paysans. Au XIXe siècle, dans un village polonais en ébullition, la jeune Jagna, promise à un riche propriétaire terrien, se révolte. Elle prend son destin en main, rejette les traditions et bouleverse l’ordre établi. Commencent alors les saisons de la colère… 
La peinture d’un patriarcat impitoyable et d’un monde marqué par l’intolérance et l’obscurantisme. (Le Dauphiné Libéré) 
A quatre mains, DK et Hugh Welchman adaptent un grand classique de la littérature polonaise dans un film d'animation virtuose, aux frontières de la peinture. (Les Echos 

 

Semaine du 1er mai
Bis Repetita  

 
Film d’Émilie Noblet – France - 1h 31 - avec Louise Bourgoin, Xavier Lacaille, Francesco Montanari 
Delphine, prof de lettres désabusée, a un deal bien rôdé avec ses élèves : ils lui fichent une paix royale, elle leur distribue des 19/20. Mais la combine se retourne contre elle quand ses excellents résultats (fictifs) propulsent sa classe au championnat du monde de latin, à Naples. Comble du cauchemar, c'est le neveu très zélé de la Proviseure qui est choisi comme accompagnateur. Pour sauver l’option latin, et surtout sa situation confortable, Delphine ne voit qu’une solution : tricher ! 
Premier long-métrage d’Emilie Noblet, cheffe opératrice de formation et qui a officié comme réalisatrice sur plusieurs séries, Bis repetita est un film lumineux, drôle, qui a pour grand mérite de sortir la fiction scolaire de ses gonds. (Le Monde) 
"Bis Repetita", film de prof mais aussi comédie romantique feignant le cynisme pour embrasser l’optimisme, est un film woke, un film “d’éveil” qui certes ne déboulonne pas des statues, mais défie pas mal de lignes de représentation (notamment féminine). (Les Inrockuptibles) 






Semaine du 1er mai
L'Affaire Abel Trem 



Film de Gábor Reisz - Hongrie, Slovaquie - 2h 07 - avec Gáspár Adonyi-Walsh, Istvan Znamenak, András Rusznák 
C’est la fin de l’année scolaire à Budapest. Recalé à son oral d’histoire, Abel décide de mentir à ses parents sur les raisons de son échec et déclenche alors, malgré lui, un scandale politico-médiatique. 
 
Dans une intrigue complexe divisée en chapitres, où se mêlent un récit d’apprentissage concentré sur quelques jours et les conséquences du bobard originel de l’adolescent, transparaît la violence des antagonismes politiques du pays dirigé par Viktor Orban. (L'Humanité) 
 
Une satire réjouissante des névroses de la société hongroise et, partant, des ravages du poison distillé par les extrémismes et les excès d’une certaine presse sans éthique. Un régal ! (aVoir-aLire.com)  




Vendredi 3 mai
Vivre avec les loups 


Film de Jean-Michel Bertrand – France - 1h 29 -  
Le réalisateur nous parle du loup d’une manière totalement nouvelle et inattendue. Il y aura bientôt des loups un peu partout en France. Il faut donc apprendre à « vivre avec les loups ». Dépassant les postures polémiques, l’auteur nous amène de manière sensible et cinématographique à percevoir différemment la nature qui nous entoure et les animaux qui l’habitent : chevreuils, chamois, bouquetins… Un voyage de Jean-Michel Bertrand avec de surprenantes rencontres, humaines et animales, avec son style inimitable, le réalisateur nous entraîne dans des réflexions naturalistes et philosophiques sur la nature. 
Jamais dogmatique, ponctué d’images de montagne sublimes, ce film très profond pose de nombreuses questions sur notre façon d’habiter le monde. (Le Parisien) 
Ces méditations du promeneur solitaire sont éclairantes, convaincantes. Elles nous rappellent, et c’est utile, que la montagne appartient aux animaux. (Télérama) 


Semaine du 8 mai
Yurt  

 

Film de Nehir Tuna - Turquie, Allemagne, France - 1h 56 - avec Doğa Karakaş, Can Bartu Aslan, Ozan Çelik 
Turquie, 1996. Ahmet, 14 ans, est dévasté lorsque sa famille l’envoie dans un pensionnat religieux (Yurt). Pour son père récemment converti, c’est un chemin vers la rédemption et la pureté. Pour lui, c’est un cauchemar. Le jour, il fréquente une école privée laïque et nationaliste ; le soir, il retrouve son dortoir surpeuplé, les longues heures d’études coraniques et les brimades. Mais grâce à son amitié avec un autre pensionnaire, Ahmet défie les règles strictes de ce système, qui ne vise qu’à embrigader la jeunesse. 
Dans son premier film, Nehir Tuna évoque les tensions politiques affligeant la Turquie dans la décennie 1990. Une des plus belles révélations du moment. (Les Echos) 
Un beau récit d’apprentissage et un tableau acide de la Turquie. (Télérama) 








Semaine du 8 mai
Smoke Sauna Sisterhood 

 
Film d’Anna Hints - Estonie, France, Islande - 1h 29  
Dans l’intimité des saunas sacrés d’Estonie, tous les rituels de la vie se croisent. Les femmes y racontent ce qu’elles taisent partout ailleurs, et dans la fumée des pierres brûlantes, la condition féminine apparaît, dans toute sa vérité et sa force éternelle. 
Entre documentaire et œuvre expérimentale, le film interroge la condition féminine à travers une expérience collective viscérale et bouleversante. (Les Fiches du Cinéma) 
Ici, les femmes accouchaient, lavaient leurs morts, guérissaient les vivants. Aujourd’hui elles accouchent d’une parole qui les soigne, en un lieu contenant et rassurant, ventre maternel, amniotique, unique au monde. (Culturopoing.com) 

 




Semaine du 27 mars : date à fixer 
Débâcle  
 

Film de Veerle Baetens - Belgique, Pays-Bas - 1h 51 - avec Charlotte De Bruyne, Rosa Marchant, Amber Metdepenningen 
De nombreuses années après cet été où tout a basculé, Eva retourne pour la première fois dans son village natal avec un énorme bloc de glace dans son coffre, bien déterminée à affronter son passé. 
Avec Débâcle, Veerle Baetens tente la difficile réhabilitation d’une victime qu’on préfère ne plus regarder ni écouter, de celles dont on ne veut plus voir l’insondable douleur de peur de s’y perdre. Que fait-on de nos blessures d’enfance, quand elles ne sont pas solubles dans le temps? Peut-on se reconstruire dans le silence, quand l’oubli n’est pas une option? Et comment entendre celles et ceux qui ne parlent pas? Porté par une direction artistique soignée, et l’impressionnante opiniâtreté de son casting, au premier rang duquel Charlotte de Bruyne et la jeune Rosa Marchant, le film ose plonger dans les abysses du mal-être de son héroïne, sans faux semblant. (Cinevox.be) 

 



Avec un intervenant de SOS Amitié 


Vendredi 29 mars 
Cléo de 5 à 7   

 
Film d’Agnès Varda - Italie, France - 1h 30 - avec Corinne Marchand, Antoine Bourseiller, Dominique Davray 
Cléo, belle et chanteuse, attend les résultats d'une analyse médicale. De la superstition à la peur, de la rue de Rivoli au Café de Dôme, de la coquetterie à l'angoisse, de chez elle au Parc Montsouris, Cléo vit quatre-vingt-dix minutes particulières. Son amant, son musicien, une amie puis un soldat lui ouvrent les yeux sur le monde. 
Un petit chef-d'oeuvre de fraîcheur et d'inventivité. A la fois l'un des films les plus délicieux et les plus essentiels produits par la Nouvelle Vague. (Les Inrockuptibles) 
 
Film présenté et analysé par Benjamin Labé dans le cadre de LAAC


Vendredi 5 avril
Tu nourriras le monde

 
Film de Floris Schruijer, Nathan Pirard – France - 1h 29 
Désertification des campagnes, disparition des agriculteurs et de la biodiversité, agrandissement à outrance des exploitations : mais pourquoi ? A travers leur documentaire « Tu nourriras le monde », deux jeunes agronomes se sont rendus au cœur d’une région emblématique de l’agriculture céréalière industrielle française : la Champagne crayeuse. Leur objectif : rencontrer les céréaliers champenois et comprendre l’origine des freins à la transition agro-écologique.  
En donnant la parole à une diversité d’agriculteurs, le documentaire retrace l’histoire de cette région, et l’évolution de son agriculture (sous un prisme agronomique mais aussi économique et politique). Il s’agit d’un documentaire à vocation pédagogique, dont le but est de permettre à chacun de prendre du recul sur notre système agricole et les défis auxquels il fait face. (Cinémas Utopia) 
Film suivi d'un débat 







Semaine du 13 avril
Primadonna 

  
Film de Marta Savina - Italie, France - 1h 40 - avec Claudia Gusmano, Fabrizio Ferracane, Francesco Colella 
Sicile, 1965. Lia a grandi dans un village rural. Elle est belle, têtue et sait ce qu'elle veut. Lorenzo, fils d'un patron local, tente de la séduire. Lorsqu'elle le rejette, fou de rage, il décide de la prendre de force. Au lieu d'accepter un mariage forcé, Lia le traîne au tribunal. Cet acte va pulvériser les habitudes sociales de son époque et va ouvrir la voie au combat pour les droits des femmes. 
Dans une Sicile rétrograde, au cœur des années 1960, un récit d’émancipation universel à la mise en scène moderne. (Télérama) 
Sur un scénario épousant la solidité démonstratrice d’une fiction pour « les Dossiers de l’écran », la cinéaste cisèle le portrait d’une jeune fille, à peine sortie de l’adolescence, en lutte contre les hostilités sociétales et religieuses. Et fait le procès d’une époque, en écho au sort des femmes dans l’Italie contemporaine. Un rien scolaire mais salutaire. (L'Obs) 


Semaine du 17 avril
Sans jamais nous connaître
 
Film d’Andrew Haigh - Grande-Bretagne, U.S.A. - 1h 45 - avec Andrew Scott, Paul Mescal, Jamie Bell 
A Londres, Adam vit dans une tour où la plupart des appartements sont inoccupés. Une nuit, la monotonie de son quotidien est interrompue par sa rencontre avec un mystérieux voisin, Harry. Alors que les deux hommes se rapprochent, Adam est assailli par des souvenirs de son passé et retourne dans la ville de banlieue où il a grandi. Arrivé devant sa maison d'enfance, il découvre que ses parents occupent les lieux, et semblent avoir le même âge que le jour de leur mort, il y a plus de 30 ans. 
N'oubliez pas vos mouchoirs avant d'aller découvrir cet objet cinématographique non identifié et terriblement original qui vous embarque dans un bouleversant voyage intérieur. (Le Journal du Dimanche) 
Le metteur en scène Andrew Haigh filme les miracles − Adam retrouve ses parents comme ils étaient quand il avait 11 ans − et la passion amoureuse en passant de la chaleur à la brûlure, sans jamais rien perdre de sa délicatesse. En premier violon d’un irréprochable quatuor d’acteurs, Andrew Scott est bouleversant. (Le Monde) 


Semaine du 17 avril
Les carnets de Siegfried   
Film de Terence Davies - Grande-Bretagne - 2h 18 - avec Jack Lowden, Simon Russell Beale, Thom Ashley 
En 1914, le jeune Siegfried Sassoon, poète en devenir, est enrôlé dans l’armée britannique. De retour du front, révolté par ce qu’il a vu, il devient objecteur de conscience. Ses pamphlets pacifistes lui valent une mise au ban par sa hiérarchie, mais aussi une forme de reconnaissance artistique, lui ouvrant les portes d’une nouvelle vie mondaine. Mais dans cette société du paraître, Siegfried se perd, tiraillé entre les diktats de la conformité et ses désirs de liberté. 
On aurait pu craindre que cette évocation d’un poète anglais et de sa vie intime dans les cercles mondains de l’entre-deux-guerres ne concerne pas beaucoup le public français. Il n’en est rien car Davies stylise la peinture réussie d’un milieu pour atteindre l’essence de son personnage : sentiment de révolte envers les monstruosités à grande échelle commises au nom d’idéaux discutables, insatisfaction dans les relations humaines. Pourtant Sassoon écrit la plus belle poésie qui soit, et le film est sublime. D’où le paradoxe d’un titre original lumineux, Benediction, pour une œuvre souvent sombre et qui pourrait paraître pessimiste. (Cinémas Utopia) 


Mercredi 5 juillet
Un coup de maitre
 
Film de Rémi Bezançon - France, Belgique - avec Vincent Macaigne, Bouli Lanners, Bastien Ughetto 
Arthur, un galeriste parisien passionné représente Renzo, ami de longue date et peintre figuratif radical en proie à une crise existentielle. Souffrant d'un blocage de peintre, déprimé, Renzo sombre dans l'ennui le plus total. Pour se sauver, Arthur élabore un plan audacieux pour les ramener tous deux sous les feux de la rampe… 
Avant-Première pour soirée de clôture Huit et Demi mercredi 5 juillet 
Buffet auberge espagnole : chacun apporte un plat salé ou sucré à partager – Huit et Demi se charge des boissons 



Semaine dy 12 juillet 
Sick of myself
 Film de Kristoffer Borgli – Norvège ¬- 1h 37 - avec Kristine Kujath Thorp, Eirik Sæther, Fanny Vaager  
Le film est présenté dans la section Un Certain Regard au Festival de Cannes 2022 
Signe vit dans l’ombre de son petit ami Thomas, à qui tout réussit. En manque d’attention, elle décide de faire croire à son entourage qu’elle est atteinte d’une maladie rare. Mais le mensonge fonctionne un peu trop bien, et elle est vite prise à son propre piège. 
Découvert l'année dernière dans la section Un certain regard, Cette comédie norvégienne affichait une même volonté [que Sans Filtre, Palme d'or] de caricaturer frontalement les travers de nos sociétés occidentales. Kristoffer Borgli explore un malaise bien plus profond et signe une insidieuse satire sur la représentation... Toujours à bonne distance de son personnage, il provoque du rire, sans chercher la facilité. Grinçant à souhait. (Première) 



Jeudi 22 juin 
Unipop - dernière séance
Film surprise

Semaine du 12 juillet
Ramona fait son cinéma
Film d’Andrea Bagney – Espagne - 1h 20 - avec Lourdes Hernández, Bruno Lastra, Francesco Carril 
De retour à Madrid avec son petit ami Nico, Ramona veut tenter sa chance comme actrice. La veille d’une première audition, elle fait une rencontre pleine de promesses. Elle ne se doute pas que celle-ci va chambouler ses rêves et ses certitudes. 
La réalisatrice signe un premier film au scénario conventionnel, mais dont l'énergie positive emporte néanmoins le spectateur. (Les Fiches du Cinéma) 
Cette comédie romantique brille d'une grâce infinie. (Elle) 



Semaine du 12 juillet
Sublime
Film de Mariano Biasin - Argentine - 1h 40 - avec Martin Miller, Teo Inama Chiabrando, Azul Mazzeo 
Manuel, 16 ans, est un adolescent comme les autres. Dans sa petite ville côtière d’Argentine, il traîne avec ses amis et sa petite-amie, va à la plage, et joue de la basse dans un groupe de rock. Une routine parfaite pour un garçon de son âge. Mais sa vie se complique lorsqu’il commence à ressentir quelque chose de spécial pour son meilleur ami Felipe. 
Le réalisateur et scénariste argentin signe un premier (petit) film aussi touchant et chargé de délicatesse. (Rolling Stone) 
On note l'absence de toute homophobie dans l'entourage des garçons, on salue la pudeur et la douceur d'un cinéaste modeste qui signe là un premier film fragile. (Positif) 




Semaine du 31 aout
Baby Sitter

Film canadien, français de Monia Chokri - 1h 27 - avec Patrick Hivon, Monia Chokri, Nadia Tereszkiewicz 
Suite à une blague sexiste devenue virale, Cédric, jeune papa, est suspendu par son employeur. Pour se racheter, il va avec l'aide de son frère Jean-Michel, s'interroger sur les fondements de sa misogynie à travers l’écriture d’un livre. De son côté, sa femme Nadine en proie à une dépression décide d'écourter son congé maternité. L’arrivée dans leur vie d’une baby-sitter au charme espiègle et envouteur, va chambouler leur existence. 

Cette comédie 100% québécoise interroge les rapports hommes-femmes avec une liberté de ton réjouissante et une esthétique joyeusement décalée qui joue avec les codes de la série B. (Le JDD) 
Une réjouissante exploration de la loi du désir qui appuie les stéréotypes pour mieux leur faire la peau. (L'Humanité)