Maghreb des films 29 mars - au 4 avril 2023
Sous les figues

 
Mercredi à 20h30, samedi à 21h, dimanche à 18h 
 
Film d’Erige Sehiri - Tunisie, France, Suisse, Allemagne - 1h 32 - avec Ameni Fdhili, Fide Fdhili, Feten Fdhili 

Au nord-ouest de la Tunisie, des jeunes femmes travaillent à la récolte des figues. Sous le regard des ouvrières plus âgées et des hommes, elles flirtent, se taquinent, se disputent. Au fil de la journée, le verger devient un théâtre d'émotions, où se jouent les rêves et les espoirs de chacun.
 

A la fois théâtre du conservatisme, de l'émancipation et de la domination sociale, Sous les figues révèle magnifiquement le subtil portrait d'une Tunisie perdue entre désir de liberté et respect des traditions. (àVoiràLire) 

L'élégance tout en langueur solaire de sa mise en scène poétise ce film, où les bavardages sont faussement anodins. (L'Obs) 

Les acteurs, et surtout les actrices, tous non professionnels, sont formidables, et c'est sur la liberté féminine, cheveux au vent, que le film s'achève, laissant, un moment, le manque d'avenir et l'exploitation hors champ. Après le Printemps arabe, l'été est, dans ce film, la saison du féminin pluriel. (Télérama) 



 
 

 
 
Ashkal, l'enquête de Tunis

 
Jeudi à 20h30, samedi à 17h30.

Film de Youssef Chebbi - Tunisie, France - 1h 32 - avec Fatma Oussaifi, Mohamed Houcine Grayaa, Rami Harrabi 

Dans un des bâtiments des Jardins de Carthage, quartier de Tunis créé par l'ancien régime mais dont la construction a été brutalement stoppée au début de la révolution, deux flics, Fatma et Batal, découvrent un corps calciné. Alors que les chantiers reprennent peu à peu, ils commencent à se pencher sur ce cas mystérieux. Quand un incident similaire se produit, l'enquête prend un tour déconcertant. 

Ce titre, au pluriel, désigne les « formes », les « motifs » d'une silhouette ou d'une structure. Ashkal frappe profondément parce qu'il enquête sur ce que peuvent nous dire et nous faire des images inouïes, qui pourtant se répètent, se reproduisent, hantent les visions comme des revenants. (Positif)  

On reste intrigué jusqu'au bout par cette descente dans les enfers d'une société prisonnière d'elle-même. Découvert à la Quinzaine des réalisateurs cannoise, ce film, qui malaxe les genres sans jamais se perdre, laisse une impression tenace. (Première) 

Impressionnant premier film que ce polar aux accents fantastiques. Ouvert aux interprétations multiples, ce film d'une beauté sombre maintient une tension permanente. (Télérama) 



Les Femmes du pavillon J 

Mercredi à 18h, vendredi à 18h, lundi à 20h30

Film de Mohamed Nadif - Maroc - 1h 37 - avec Assma El Hadrami, Jalila Talemsi, Imane Elmechrafi 

 Trois patientes et une infirmière d'un pavillon psychiatrique de Casablanca confrontent leurs souffrances et développent une amitié forte, échappant à elles-mêmes en de salutaires virées nocturnes qui les ramènent peu à peu à la vie. Une amitié forte se tisse entre ces femmes qui vont tout faire pour sortir de leur enfermement personnel et se viennent mutuellement en aide par tous les moyens possibles. 

Les quatre actrices (...) bouleversantes (...) apportent une bouffée d’air frais à une œuvre honnête qui a du mal à trouver un équilibre entre sa solennité et sa fantaisie. (Culturopoing.com) 
Parfois théâtral, souvent émouvant, le récit est toujours porté par la conviction d’une injustice faite aux femmes. C’est un peu « Vol au-dessus d’un nid de coucou » version féministe. (L'Obs) 
Un film lumineux, drôle et poétique, par-delà son tragique constat. (Les Fiches du Cinéma) 

Houria
 
Dimanche à 11h et mardi à 18h

Film de Mounia Meddour - France, Belgique, Algérie - 1h 38 - avec Lyna Khoudri, Amira Hilda Douaouda, Rachida Brakni 

Alger. Houria est une jeune et talentueuse danseuse. Femme de ménage le jour, elle participe à des paris clandestins la nuit. Mais un soir où elle a gagné gros, elle est violemment agressée par Ali et se retrouve à l’hôpital. Ses rêves de carrière de ballerine s’envolent. Elle doit alors accepter et aimer son nouveau corps. Entourée d’une communauté de femmes, Houria va retrouver un sens à sa vie en inscrivant la danse dans la reconstruction et sublimation des corps blessés… 

Impossible de ne pas penser au populaire En Corps de Klapisch, sorti l'année dernière. Lui aussi racontait une histoire de danse, d'identité et de résilience. Mais la comparaison s'arrête là. Mounia Meddour, cinéaste qui a fui ses terres maghrébines à 17 ans, signe un nouveau film sur l'Algérie... L'actrice Lyna Khoudri, sobre et étincelante, trône au-dessus de la mêlée. (Première) 



Animations 
Samedi 1er avril
Entre des deux films, présentation des films du Maghreb et débat animé par Moktar Elgourari
 
Couscous - PAF 10 €

 
Inscriptions au repas